Se marier en Islam
Le mariage en Islam se caractérise par sa grande simplicité.
Avant toute chose il faut vérifier chez les futurs époux qu’il n’y a pas de raisons pouvant empêcher la validité du mariage comme l’état de Mahram* dû à la parenté ou à l’allaitement.
Dans le mariage musulman il n’y a pas de règles vestimentaires particulières.
La fille donne son consentement à une personne de sa famille qui va la représenter lors de la cérémonie religieuse : ce sera son tuteur.
Lors de cette cérémonie, un sermon est récité, après quoi l’Imam demande au représentant de la fille si cette dernière a donné son accord. L’imam s’assure ensuite de l’accord de l’époux.
L’imam rappelle le montant de la dot (Mahr) fixée, après quoi le mariage est conclu. Aucune autre cérémonie n’est nécessaire.
Il est conseillé concernant la dot (Mahr) qui sera remise à la jeune marié, de fixer un montant abordable.
La présence de témoins et d’un tuteur lors de la conclusion du mariage est obligatoire.
Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) à dit : « Pas de mariage sans un tuteur et deux témoins ». (rapporté par At-Tabarani)
Le mariage doit être déclaré compte tenu des propos du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) : « Déclarez le mariage ». (rapporté par l’imam Ahmad)
Il est recommandé après le mariage de faire un repas, en fonction de ses possibilités financières, et de convier à cette occasion des personnes de la famille et des amis.
Personne n’a le droit en Islam d’imposer à une fille le mariage avec quelqu’un. Son père ou sa mère peuvent la conseiller. Mais le choix final revient à la fille seule.
Concernant le tuteur, ce doit être un homme, musulman, sain d’esprit, majeur, libre, et équitable.
La norme du mariage musulman est la monogamie, cependant dans certaines conditions la polygamie est acceptée. Une femme musulmane ne peut être forcée à devenir une seconde épouse, d’autant plus que la première femme musulmane a le droit de demander le divorce en cas de désaccord avec son mari musulman sur le fait de vivre en polygamie.
Le Mahram : d’un homme ou d’une femme est celle ou celui avec qui le mariage n’est pas permis pour trois raisons :
- Nasab : Le lien de parenté (sont interdit le père et la mère pour les enfants et inversement, le frère et la soeur, l’oncle et la tante pour les neveux et nièces et inversement).
- Radhâ’ah : L’allaitement (Les jeunes hommes et jeunes filles qui ont été allaitées par une même femme ne peuvent se marier ensemble, un jeune homme ne peut épouser la femme qui l’a allaité et inversement et une jeune fille ne peut épouser le mari de la femme qui l’a allaité).
- Mousâharah : Le lien établi à la suite d’un mariage (L’homme n’a pas le droit d’épouser la mère de son épouse, même après une éventuelle séparation entre eux).